En exclusivité pour vous messieurs, ceci est un petit traité sur ce syndrome que vous pensez connaitre du bout des doigts, tant vous en avez entendu parler, mais dont vous ignorez absolument tout. Puisque la tendance actuelle est au renversement des rôles et des genres, la lecture intégrale de cet article vous est fortement recommandée. Sait-on jamais, mieux vaut vous y préparer ...
La charge mentale, qu’est-ce que c’est ?
Syndrome essentiellement Vénusien, la charge mentale attaque principalement le cerveau féminin. Elle se décrit en général comme un trop-plein, une invasion cérébrale massive, mais de nombreuses personnes touchées parlent plutôt de tsunami d’amplitude maximale ou de tempête intersidérale dans le système de pensées.
A quoi ressemble-t-elle ?
Il faudrait un papier de la taille de l’univers (qui, n’oublions pas, est en expansion perpétuelle) pour pouvoir représenter de manière exacte et détaillée la charge mentale. Mais comme ce format de support n’existe pas, nous n’avons jamais pu obtenir de représentation adéquate pour représenter ce syndrome.
Cependant, quelques recherches récentes ont montré que sa taille serait illimitée et dépasserait largement le diamètre du cerveau et que son poids s’apparenterait à celui de tous les Patagotitan Mayorum (si si, ça existe, il faut chercher) réunis, même ceux qui ne sont jamais nés.
Quels sont ses effets ?
On observe plusieurs niveaux de défaillances selon les degrés d’avancement de ce syndrome.
Dans un premier temps, la sensation décrite est simplement celle d’une augmentation de l’intensité du circuit neuronal. Celui-ci fonctionne correctement mais on note quelques pics sur des périodes très précises : Le premier pic démarre souvent au réveil pour s’atténuer ensuite lorsque les activités de la journée s'enchainent. On observe peu après un temps de latence pouvant aller jusqu’au coucher du soleil. Le deuxième pic arrive alors en général à partir de 18h jusqu’aux alentours de 20h (pour les plus chanceux).
Lorsque ce syndrome s’aggrave, on notera des pics plus fréquents et plus intenses tout au long de la journée et ce, sur une période continue. A ce stade, le circuit neuronal fonctionne encore correctement mais il se fragilise et on pourra déjà observer quelques dérèglements mineurs.
Enfin, lorsque le sujet est atteint au troisième et dernier degré, on observera un circuit neuronal abimé, voire complètement dysfonctionnel. On parle alors de « bugs », d’arrêts, parfois d’absences. Dans certains cas plus graves, le quotient intellectuel semble altéré et bascule du côté gauche de la courbe de Gauss.
Exemple de cas de troisième degré : Le soleil n’est pas encore couché. Le sujet, affairé à ses tâches culinaires, se déplace de 3 pas dans l’intention de prendre un objet sur une étagère mais dès qu’il se retrouve face à la cible, il ne se souvient plus pourquoi il est là. Il reste quelques secondes, hébété, surpris de la situation mais ne s’avoue pas encore vaincu. Le sujet repart à nouveau à son point de départ, pensant que peut-être la mémoire lui reviendra, à juste titre, car elle lui revient instantanément. Le sujet se déplace alors à nouveau de 3 pas pour prendre l’objet sur l’étagère mais face à la cible, c’est à nouveau le néant et la torpeur. Ceci est bien l'exemple type d'un cas avéré d’atteinte de troisième degré et d’altérations irréversibles du circuit neuronal.
Quelles sont les causes ?
Deux causes ont été trouvées à ce stade des recherches.
La première pointe du doigt une souche génétique. En effet, il semblerait que ce syndrome ne se développe que lorsqu’un sujet possède 2 chromosomes X à la naissance. Quelques exceptions très rares de chromosomes Y atteints ont tenté de voir le jour, mais faute de preuves scientifiques solides, elles n’ont pas été considérées comme étant fiables.
La deuxième cause évoquée met en avant la complexité du circuit neuronal attribuée au duo de chromosomes X. En effet, les nombreuses ramifications qui le constituent font de lui un outil extrêmement puissant mais le rendent aussi très fragile en l’exposant à de (trop) nombreuses invasions (martiennes ?) …
Quelle est la fréquence de ce syndrome ?
On estime qu’environ 100% des sujets concernés seraient aujourd’hui touchés.
Peut-on en guérir ?
Malheureusement, ce syndrome s’est largement répandu dans la population depuis ces dernières décennies, il est devenu aujourd’hui pratiquement impossible de l’éradiquer. Mais de nombreuses thérapies (de couple ?) ont vu le jour dans l’optique de mieux tolérer ses effets. Malheureusement, les résultats n’ont montré qu’un léger ralentissement des degrés d’avancement des défaillances, considérées comme inéluctables.
Mais si on ne peut pas en guérir, peut-on quand même le prévenir ?
Bien sûr ! Il existe une méthode simple et radicale contre ce syndrome dévastateur :
- Vivre sur Mars !
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