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Bonne année !

  • Photo du rédacteur: Karine Ulcoq
    Karine Ulcoq
  • 3 janv. 2023
  • 3 min de lecture

Ça y est, 2022 a tiré sa révérence et 2023 a déjà pris sa place …


C’est ce moment de l’année où l’on fait le point, où l’on se retourne sur celle qui vient de s’écouler et où l’on imagine déjà les défis que la suivante va nous apporter.

C’est aussi le grand moment des résolutions, celles que l’on écrit mais que l’on ne réalisera jamais, celles que l’on espère comme un murmure au fond de soi mais que l’on n’ose pas formuler, celles qui sont faciles car il faut bien en réussir quelques-unes, celles que l’on se fixe comme des objectifs de course et qui viennent rallonger un peu plus notre liste déjà bien longue de « il faut » et « je dois ».


Tout ceci met en lumière ce besoin intrinsèque à l’être humain de se fixer des buts pour avancer, d’avoir des projets, de toujours rêver pour marcher. Mais aussi ce besoin vital de le cristalliser sur un moment précis.

La fin d’une année, le début d’une autre, un seul chiffre qui change et qui symbolise un passage. Pourtant, chaque jour se compose d’un matin et d’un soir, de janvier à décembre, rythmé par les saisons, seuls repères du temps qui passe.


Alors, 2023, ce sera quoi ?


On m’a souhaité une vie plus calme, plus posée, moins de tourbillons. J’en rêve ! Mais on fait ça comment, dans nos vies actuelles ? On se met au yoga ? Quand ? A minuit, quand on est sûre que tout le monde dort et que personne ne nous sollicitera pour savoir où se trouve le t-shirt bleu, le crayon vert ou le livre perdu 100 fois et retrouvé 99 fois ?


On m’a souhaité aussi de « profiter plus » de mes enfants. Mais ça veut dire quoi, profiter ? S’asseoir, les regarder ? Arrêter les tâches ménagères ? Arrêter de travailler ? Les observer à chaque instant ? Et c’est quoi exactement profiter « plus » ? Passer plus de temps ? Et ce temps, il se compte en heures ou en disponibilité mentale ?


Évidemment, on rêve toutes de dire « Stop », « Pause », « Arrêt sur image » ou même parfois « Je m’en vais » (je reviendrai, ne vous inquiétez pas). Mais on se tait. Et on continue.

On rêve toutes « d’être » et de lâcher prise. Mais qui fera à notre place ?

Le monde continue de courir, lui. Et la vie continue de nous aspirer sans jamais nous accorder une pause, sauf si on se l’offre soi-même, privilège souvent perçu ou ressenti comme égoïste.


Alors moi, en ce 3 janvier 2023, j’aimerais souhaiter à chacune des femmes qui cherchent une bonne résolution, qu’elles soient mères, épouses, au foyer, au travail, célibataires, ou tout ça à la fois, de ne jamais oublier :

- Qu’être femme, c’est avant tout être forte. C’est porter le monde sur ses épaules et le porter mieux que quiconque. C’est sans cesse se dépasser et c’est malheureusement s’oublier beaucoup trop souvent. C’est repousser ses limites jusqu’à ne plus en avoir et toujours tenir debout.

- Qu’être femme, c’est courber le dos mais relever la tête et porter le regard bien haut, vers l’horizon, toujours en avant, toujours plus loin.

- Qu’être femme, c’est porter l’infini des possibles dans chacune de ses deux mains.


Je nous souhaite donc à toutes d’ouvrir nos cœurs et nos yeux vers nous-mêmes d’abord, de nous dire merci plus souvent, de nous considérer avec plus d’indulgence et de bienveillance, d’être fières de ce que nous sommes, de tendre la main à celles qui en ont besoin, de sourire aux joies que la vie nous offre et de pleurer lorsque notre cœur déborde.


Je nous souhaite de prendre les bonheurs de la vie à bras le corps et de traverser les malheurs qu’elle met sur notre chemin avec force et résilience.


Je nous souhaite de vivre pleinement cette vie de femme qui malgré toutes les difficultés qu’elle comporte nous permet surtout de mesurer entièrement l’intensité, la fragilité et la beauté qui la composent …


Bonne année 2023, à chacune de vous !






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