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A toi qui condamnes

  • Photo du rédacteur: Karine Ulcoq
    Karine Ulcoq
  • 16 nov. 2023
  • 1 min de lecture

Dernière mise à jour : 4 oct. 2024

A toi qui condamnes sans comprendre,

Qui humilies sans états d’âme,

Qui, du haut de tes valeurs factices, juges comme bon te semble,  

Écoute bien …

 

Écoute le son du vent qui souffle sur tes paroles que tu souhaites meurtrières mais qui en réalité s’envolent aussi haut que les feuilles mortes des arbres en automne.

 

Écoute le bruit de tes rumeurs qui, n’ayant trouvé aucune oreille où se poser, viennent heurter de plein fouet le sol de l’ignorance.

 

Écoute les vagues du silence qui t’entoure désormais.

 

Écoute les battements de ton pauvre cœur qui ne sait pas aimer, seulement détester.

 

Écoute le bruit de tes flèches qui, sans cible, s’évaporent dans les nuages des oublis.

 

Écoute tes mains qui râlent, fatiguées de toujours pointer du doigt.

 

Écoute ton cerveau qui ne sait plus réfléchir, seulement radoter.

 

Écoute le tambour de cette haine qui désormais coule dans tes veines.

 

A toi qui condamnes sans comprendre,

Qui humilies sans états d’âme,

Qui, du haut de tes valeurs factices, juges comme bon te semble,

 

Puisses-tu trouver un jour le courage d’affronter ton regard dans le miroir et ne pas baisser les yeux …

Puisses-tu ne jamais avoir besoin de compassion. Car tu n’en trouveras pas.

 

A toi, victime ultime de tes propres tourments, écoute bien …

Écoute cet écho que tu perçois au loin …

Celui-là même qui te reviendra en pleine face lorsque tu auras craché ce que tu appelles des vérités.

Celui-là même … qui n’est rien d’autre que le son de ta PROPRE VOIX.

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